jeudi 14 mai 2009

AVIS DE DISPARITION



Si çà n’est pas une disparition, çà y ressemble bigrement. Voyez cet encart paru sur Sud Ouest, annonçant un débat pour les « Européennes » à Bordeaux.

Où se trouve le représentant du Parti Communiste, le 3 ° parti de France en nombre d’élus ?

Il a été oublié, rayé des cadres, étouffé par des médias grassement payés pour désinformer, obsédés par le respect du pluralisme quand il s’agit par exemple de taper sur Cuba, mais qui ne connaissent de leur métier que le dévouement servile au service des riches.

Le PCF ? Ils ne connaissent pas !! Ils ne connaissent plus, tellement ils sont acharnés à vouloir sa disparition, aidés en cela par la « direction » de Fabien, qui a décidé seule, sans ou contre l’avis de ses militants, de s’allier avec un aventurier social démocrate, précipitant ainsi l’effacement définitif du PC de la scène publique où il avait fini par s’imposer, avec ses analyses clairvoyantes et sa politique progressiste, depuis trois quarts de siècle.

Réduit à moins de 2%, le Parti prépare ainsi volontairement son enterrement définitif, ce document en est une nouvelle illustration.

En juin, pour le vote, ce sera donc SANS moi ! SANS ma voix! Je ne "m'abstiens" pas, je refuse d'être une nouvelle fois roulé dans la farine, trompé, méprisé,manipulé, par des dirigeants qui ont la responsabilité exclusive de la situation actuelle de la gauche, non seulement qui ne veulent pas le reconnaître, mais qui persistent dans l'erreur ou la trahison.

Je refuse de cautionner cette nouvelle trahison politicienne à la cause populaire, aux intérêts matériels et moraux du PEUPLE travailleur sacrifiés sur l’autel électoraliste.



VIVE LE PARTI COMMUNISTE LIBÉRÉ DE TOUTES LES COMBINES ET MAGOUILLES!!!!!!



Pedrito Rebelde
Pierre CAUMONT

jeudi 7 mai 2009

REFLEXIONS DU COMPAÑERO FIDEL CASTRO

UNE QUESTION SANS RÉPONSE
Publié 7 mai 2009 Les laboratoires du changement social 0 Commentaires
Ce ne sont pas seulement les crises économiques cycliques toujours plus graves et plus fréquentes qui menacent notre monde. Le chômage, la ruine et les pertes fabuleuses de biens et de richesses sont des compagnons inséparables des lois aveugles du marché qui régissent aujourd’hui l’économie mondiale. Le néolibéralisme proscrit toute ingérence de l’État parce que celui-ci trouble le libre-jeu de l’économie, comme si l’ordre intérieur, l’armée, la santé, l’éducation, la culture, la science, les tribunaux, les juges et bien d’autres activités pouvaient exister sans l’État et ses lois.Celui-ci, compte tenu de sa rigueur et de sa force coercitive, irritait bien entendu ceux qui, comme Marx, Lénine et d’autres théoriciens, y voyaient un instrument par lequel les exploiteurs imposaient l’odieux système capitaliste et qui conçurent l’idée d’en faire un outil de la Révolution à l’étape de transition vers une société carrément nouvelle.
Les colonialistes, les capitalistes et les impérialistes ont créé leurs codes de conduite et imposé leurs valeurs. Ils parlent de liberté, de démocratie, de droits de l’homme, etc. Une fois fondés les États-Unis, des millions d’êtres humains continuèrent de travailler comme esclaves auxquels le Créateur n’avait, contrairement à ce que stipulait la Constitution, concédé aucun droit : pendant cent ans, ils furent des marchandises qui s’achetaient et se vendaient sur le marché, et pendant cent autres années après la guerre civile, ils souffrirent la pire des discriminations et des marginalisations. Ils constituent encore de nos jours, aux côtés des Indiens et des Latino-Américains, les citoyens les plus pauvres, ceux qui peuplent les prisons étasuniennes et font les travaux les plus durs et les plus mal payés.Faut-il rappeler que des milliards de personnes dans le monde souffrent de l’ignorance, du chômage, du sous-développement, de maladies qui raccourcissent la durée de leur vie aux deux tiers ou à la moitié, voire moins, par rapport à celle des pays riches.De nouveaux problèmes, comme le trafic de drogues, la criminalité transnationale organisée, le vol des cerveaux et l’immigration illégale, s’ajoutent aux vieux problèmes. On tente même de soumettre l’esprit des êtres humains à travers les médias et les techniques les plus modernes de ce qu’on appelle l’industrie des loisirs.
Sur quelle base repose donc cet ordre? Sur la richesse et sur la force. Les États-Unis disposent pour ce faire de tout l’argent du monde et des moyens militaires les plus perfectionnés. Ils sont aussi les plus gros producteurs et exportateurs d’armes n’impliquant pas de menace à leur hégémonie mondiale, mais ils attisent les guerres locales, alimentent les profits de leurs multinationales et renforcent la dépendance de leurs alliés.Ils impriment les devises dont a besoin le commerce international dans des quantités illimitées, ce qui leur permet d’acheter des biens pour leurs transnationales, des ressources naturelles et les fruits du travail des peuples, pour soutenir les sociétés de consommation et le gaspillage qu’ils ont engendrés.Ils contrôlent en plus de manière monopolistique les organismes internationaux de crédits et d’investissements.Quand ces inquiétudes rôdent dans les esprits de bien de millions de personnes qui ne laissent pas berner dans le monde par les mensonges proclamés, des nouvelles ne cessent de tomber au sujet d’autres réalités.Par exemple, les transnationales étasuniennes ont fait en 2004, la dernière année pour laquelle des statistiques sont disponibles, des profits à l’étranger pour un total de 700 milliards de dollars, mais elles n’ont versé au fisc étasunien que 16 milliards à titre de décomptes, de sorte qu’elles bénéficient d’avantages spéciaux par rapport à celles qui investissent aux USA mêmes, y créant des emplois, et qui sont donc lésées. La simple idée de l’actuelle administration de réduire ce privilège a déclenché les protestations d’importantes organisations patronales étasuniennes dont nul ne conteste le pouvoir économique et politique.Ce pourrait même être un divertissement utile que de réunir l’énorme quantité de nouvelles étasuniennes et étrangères qui reflètent les privilèges que les USA ont imposés au monde en faveur de leurs citoyens. Certains hommes politiques, aux USA et ailleurs, se fâchent si quelqu’un ose taxe ce pays d’Empire, comme s’il existait un autre mot pour mieux le définir.Le revers de la médaille est encore pire. On parle parfois des sept flottes par lesquelles les États-Unis imposent au monde leur puissance militaire, s’appuyant sur plus de huit cents bases militaires disséminées à travers la planète. L’une d’elles est Guantánamo, dont les prisons et les tortures ont bouleversé l’opinion publique.Reprendre quelques chiffres publiés récemment par la presse spécialisée peut sans doute donner une idée du pouvoir militaire par lequel la superpuissance défend le système économique et social imposé au monde.Le pouvoir militaire des USA repose sur leur arsenal nucléaire.Ils possèdent 534 missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) Minuteman III et Peacekeeper ; 432 missiles Trident C-4 et D-5 (SLBM) installés à bord de 17 sous-marins de type Ohio, et environ 200 bombardiers atomiques à long rayon d’action qui peuvent être réalimentés en vol, dont 16 B-2 furtifs. Ils détiennent entre 5 000 et 10 000 ogives nucléaires. Leurs forces armées comptent plus de 2 millions d’effectifs. À quoi il faut ajouter des centaines de satellites à usage militaire et de communication, qui forment le bouclier spatial et les moyens de la guerre électromagnétique.La Russie, l’autre grande puissance nucléaire, a été cernée par des armes atomiques offensives.Il n’y aurait rien à ajouter, sinon rappeler peut-être que, forts de leur monopole de la monnaie et des ressources naturelles, les Etats-Unis ont annoncé hier, des lèvres du chef de la guerre cybernétique au Pentagone, qu’ils « étaient disposés à diriger l’effort mondial dans l’utilisation de la technologie informatique pour dissuader ou vaincre les ennemis, tout en protégeant les droits constitutionnels de la population ». La nouvelle a été transmise par la principale agence de presse étasunienne, l’AP.Quelle sécurité pourrons-nous avoir dans le monde actuel ? C’est là une question sans réponse !
Fidel Castro RuzLe 6 mai de 200915 h 32
Publié dans Changement de Société, le blog de Danielle BLEITRACH

VALLS ET LE PARTI SOCIALISTE: UNE SACRÉE GARANTIE POUR LES SALARIÉS !!

Le dirigeant socialiste Manuel Valls pour l'allongement de l'âge de la retraite

Interrogé ce matin sur "France-Inter", le député, dirigeant socialiste et maire d'Evry (Essonne) Manuel Valls a fait part de sa méthode pour revenir au pouvoir. Opposé à "l'anti-sarkozysme" systématique qui selon lui mène à l'échec, il a esquissé quelques propositions qui, à son avis, peuvent permettrent à "la gauche" de gagner en 2012. Ainsi, concernant les salariés, et reprenant notamment la rengaine de "l'allongement de la vie et du nécessaire équilibre financier des caisses", il se prononce pour l'allongement de l'âge de la retraite et (comme Bayrou !) pour une retraite par points. En effet, avec de telles propositions, Sarkozy et ses sbires doivent trembler dans leurs palais! DIABLO

LE VRAI BILAN DU CASSEUR DE FRANCE !


Jeudi 7 mai 2009
6 mai 2009: le vrai bilan d'un casseur de France, par Georges Gastaud
Georges Gastaud nous a envoyé ceci. Renforcer le PRCF peut être, mais la priorité c'est renforcer le PCF! seul moyen de le rendre moins "euroconstructif".

Après deux ans d'un pouvoir démesuré confinant au despotisme, le bilan de Sarkozy est catastrophique pour notre pays :

-dynamitage en chaîne des acquis sociaux (retraites, droit du travail, sécu, indemnisation du chômage) et des services publics (EdF-GdF...) hérités du gouvernement à participation communiste de la Libération ;

-poursuite des délocalisations et de la dénationalisation de notre appareil productif, notamment industriel (mais la même chose vaut pour la pêche artisanale et pour la petite et moyenne agriculture) avec explosion des déficits commerciaux français et tentative de déclasser massivement la classe ouvrière en « col bleu » ;

-creusement des inégalités et plongée des salaires petits et moyens, alors que les actionnaires et PDG milliardaires se gavent de parachutes dorés, de stock-options et que ces vampires sociaux reçoivent même des chèques de remboursement du Trésor public !

-destruction des libertés démocratiques, démontage du droit de grève, mise sous tutelle de l'audiovisuel et de la justice, mise à mal de la séparation des pouvoirs, domestication du parlement, contournement de la loi laïque de 1905 séparant les Eglises de l'Etat ; école publique mise au service du MEDEF et de la propagande européiste ; préparation de lois liberticides criminalisant le communisme... Sans parler de l« explosion des gardes à vues, des fouilles, des condamnations sans preuves pour « outrage à agent », de la multiplication des détentions arbitraires et des « peines-planchers » qui font déborder les prisons, le tout pour aboutir, non pas à « plus de sécurité », mais à une nouvelle augmentation des vols avec violence ! ».

-casse de la souveraineté nationale de la France et notamment, viol du Non populaire de mai 2005 à l'euro-constitution par l'adoption parlementaire de sa copie conforme, le Traité de Lisbonne ; ré-intégration de la France dans le commandement de l'OTAN, appui affiché à l'invasion américaine de l'Irak et de l'Afghanistan, abandon de toute politique française indépendante au Proche-Orient, avec soutien systématique aux agressions sionistes contre les Palestiniens, installation d'un régiment allemand en Alsace au moment où les régiments français chargés de garder les frontières sont démantelés ; substitution tous azimuts du tout-anglais à la langue française sur injonction du grand patronat et du gouvernement ;

-xénophobie d'Etat faisant de chaque ouvrier étranger en délinquant potentiel, réhabilitation insidieuse de Vichy, ville dans laquelle Hortefeux a tenu une réunion des ministres européens en charge de l'immigration;

Bref, la « sarko-rupture » c'est la désintégration de la France républicaine dans une jungle européenne à l'anglo-saxonne, avec en prime la fascisation des institutions : puisque notre peuple, fidèle à ses traditions frondeuses, a le culot de résister, il devra se colleter à tout propos avec l'Etat policier (580 000 gardes à vue l'an dernier dont beaucoup pour des peccadilles !).

Ce bilan sinistre ne serait pas possible si l' « opposition socialiste » faisait son boulot qui est de dénoncer les contre-réformes et la fascisation, au lieu de « demander pardon » comme Royal, ou de voter, comme Aubry, le traité de Lisbonne avec l'UMP. Il est vrai qu'à la tête de la mondialisation capitaliste se trouvent les « socialistes » Strauss-Kahn (directeur du FMI) et Lamy (directeur de l'OMC)...

Il est vrai aussi que les états-majors syndicaux alignés derrière les directions jaunies de la CFDT et de la CES ne savent plus quoi inventer pour casser l'aspiration des salariés au tous ensemble en même temps contre ce pouvoir, le plus réactionnaire que notre pays ait connu depuis soixante-dix ans !

Dans ces conditions, que faire ?

Tout d'abord, aider les syndicalistes de classe à se dégager de l'étau des états-majors syndicaux euro- et sarko -formatés pour donner une forme enfin offensive à l'affrontement de classes en cours entre, d'un côté, le peuple travailleur, et de l'autre, le MEDEF, l'UE et le pouvoir UMP.

Ensuite dénoncer la fausse alternance entre l'UMPS et l'UMPS et pour cela, commencer par refuser l'Union européenne qui détruit le pays en boycottant massivement l'élection du pseudo-parlement européen ! Nouons des liens entre les militants du mouvement ouvrier et les patriotes républicains qui veulent le progrès social, l'indépendance nationale et la coopération internationale véritable, quitte à sortir de cette prison des peuples qu'est l'UE pour construire de nouveaux traités internationaux analogues à l'ALBA, le pacte progressiste qui lie entre eux les pays progressistes d'Amérique latine.

Enfin, il faut combattre l'anticommunisme et renforcer le Pôle de Renaissance Communiste en France qui ose proposer la sortie de la France de l'UE, la dé-légitimation de ce régime indigne, le primat aux revendications populaires, le « produire en France et échanger avec le monde », l'alliance entre la classe ouvrière et les couches moyennes contre les monopoles capitalistes qui détruisent la nation.

Grâce à ses militants bénévoles, le PRCF intervient de manière de plus en plus nationale dans les luttes pour proposer une nouvelle stratégie révolutionnaire que rejette le PCF « euroconstructif ». N'ayons pas peur de nous approprier l'outil PRCF pour reconstruire dans l'action l'avant-garde communiste dont ont besoin les travailleurs et la jeunesse pour passer à l'offensive.
La commission exécutive du Pôle de Renaissance Communiste en France, le 6 mai 2009

RAPPEL : le 6 mai n'est pas qu'une date noire dans notre histoire car le 6 mai 1758 naissait Maximilien Robespierre, « l'Incorruptible » fondateur de la République française.