lundi 8 mars 2010

ENFANTS AFGHANS MENOTTÉS ET EXÉCUTÉS: NO PASA NADA!!!!

Exécution d’enfants afghans menottés, Il ne se passe rien! La presse des Etats-Unis le cache


Dave Lindorff
CounterPunch
Quand le lieutenant de la Compagnie Charlie, William Calley, avait ordonné et encouragé ses troupes pour qu’elles violent , mutilent et massacrent plus de 400 hommes, femmes et enfants à My Lai au Vietnam en 1968,il y a eu au moins quatre étasuniens qui ont essayé de l’arrêter ou de le faire traduire en justice avec les autres officiers supérieurs. L’un a été le pilote d’hélicoptère Hugh Thompson Jr., celui qui a évacué certains des victimes blessées, et qui a placé son appareil entre un groupe de Vietnamiens et les hommes de Calley, et qui a ordonné à son artillerie qu’elle ouvrît le feu contre les soldats américains s’ils prétendaient tuer plus de gens. L’autre a été Ron Ridenhour, qui a eu connaissance du massacre et à commencé une enquête privée et a fini par informer de ce crime le Pentagone et le Congrès. Enfin il y a eu Michael Bernhardt, un soldat de la Compagnie Charlie qui a été témoin de ce qu’elle avait fait et tout a racontéà Ridenhour. Et le dernier a été le journaliste Seymour Hersh, qui a publié l’histoire dans les médias des Etats-Unis.
La guerre actuelle en Afghanistan a aussi ses massacres de My Lai. Il y en a presque toutes les semaines, accomplis par des avions des Etats-Unis. ils bombardent des fêtes de mariage, ou des maisons « suspectes » de servir d’abri à des terroristes mais dont on découvre qu’elles abritaient seulement des civils. Mais ces My Lai sont tous classés pudiquement comme accidents. Ils sont classés et oubliés comme « dommage collatéral inévitable » de la guerre. Il y a eu, cependant, un massacre récent qui n’a pas été une erreur – Un massacre qui, bien que n’ayant concerné que moins d’une douzaine de personnes, dégage la même puanteur que celui de My Lai. C’était le meurtre en forme d’ exécution de huit écoliers menottés, ils avaient entre 11 et 18 ans, et celui d’un enfant de 12 ans, le berger voisin en visite, dans la province Kunar, le 26 décembre.
Malheureusement, aucun soldat ayant des principes, avec une conscience morale comme le pilote Hugh Thompson n’a essayé de sauver ces enfants. Aucun observateur n’a eu le courage de Michael Bernhardt pour raconter ce qu’il avait vu. Aucun Ron Ridenhour parmi les autres soldats d’Etats-Unis en Afghanistan n’a enquêté sur cette atrocité ou a informé le Congrès. Et aucun journaliste américain n’a enquêté sur ce crime de la guerre comme Seymour Hersh l’avait fait sur My Lai.
http://www.cnn.com/2009/WORLD/asiapcf/12/29/afghanistan.deaths/index.htmlStarkey a publié la reconnaissance du gouvernement des Etats-Unis. Malgré cela les médias des Etats-Unis sont restés silencieux comme des tombes.

Si l’on considère la Convention de Genève, c’est une crime de guerre que d’ exécuter un prisonnier. Mais dans Kunar, le 26 décembre, des forces dirigées par des Etats-Unis., ou peut-être des soldats américains ou des mercenaires payés par les Etats-Unis., ont exécuté de sang-froid huit prisonniers menottés. C’est une crime de guerre de tuer des enfants âgés de moins de 15 ans, mais dans cet incident on a mis les menottes à un enfant de 11 ans et à un autre de 12 ans comme combattants, ils ont été capturés et exécutés. Deux autres sont morts ils avaient 12 ans, et le troisième avait 15.
Il n’y a pas que la presse des Etats-Unis. La presse française, qui manifeste tant de vertueuse indignation quand il s’agit de Cuba ou de tout autre pays qui se rebelle devant l’ordre étasunien, non seulement se tait sur les milliers de morts en Colombie, mais se tait également sur ce qui est opéré au nom de l’OTAN, donc de la France en Afghanistan. Des enfants menottés exécutés en notre nom par de la soldatesque étasunienne, peut-être des mercenaires… On nous avait dit que si les britanniques se révoltaient contre la guerre en irak c’est qu’ils y participaient, mais nous n’avons plus aucune excuse pour nous taire sur cette guerre à laquelle les troupes françaises participent. (note et traduction de danielle Bleitrach pour changement de société).
Il y a eu un Seymour Hersh pour le massacre de Kunar, mais il est britannique. Pendant ce temps les journalistes américains comme des drones anonymes journalistiques qui ont écrit le rapport du 29 décembre de CNN au sujet de l’incident, ont gobé comme si elle était vraie l’histoire inventée dès le début par lePentagone – à savoir que les morts faisaient partie d’un groupe secret de terroristes-, Jerome Starkey, un journaliste en Afghanistan du Times de Londres et du Scotsman, a parlé d’autres sources – le directeur de l’école des enfants morts, d’autres habitants du lieu, et les fonctionnaires du gouvernement afghan – et il a découvert la vérité réelle sur un crime atroce de guerre – l’exécution d’enfants menottés-. Et alors que un petit nombre de médias reconnus aux Etats-Unis. comme le New York Time mentionnaient qu’il existait quelques allégations disant que les morts étaient des enfants, qui ne fabriquaient pas de bombes, aucun de ceux, y compris CNN, qui avait accepté et publié les mensonges du Pentagone sans les contredire, ne se sont donné la peine de publier l’actualisation de la nouvelle quand, le 24 février, les militaires d’Etats-Unis ont admis qu’il s’agissait effectivement d’écoliers innocents. Il n’y eut pas plus la moindre organisation corporative des Etats-Unis plus pour mentionner que les morts étaient menottés quand ils avaient été tués.
J’ai alerté le bureau du secrétaire à la défense pour lui demander si on faisait une enquête sur ce crime ou si on prévoyait d’en faire une et on m’a dit qu’il fallait envoyer un question écrite ce que j’ a fait. Jusqu’à ce jour je n’ai pas eu de réponse. La machinerie des relations publiques du Pentagone a prétendu par téléphone que le pentagone ne savait même pas de quel incident il s’agissait, mais sans leur « aide » je suis arrivé à savoir ce que les militaires des Etats-Unis ont – ce qui ne constitue pas une surprise – transféré le problème de l’enquête à l’ISAF (la Force Internationale de l’Aide de Sureté )- un nom décoratif pour la force de l’OTAN dirigée par les Etats-Unis, qui combat les Talibans en Afghanistan. C’est un habile artifice. L’ISAF n’est pas plus une entité authentique de la coalition que ne l’était la Coalition des obligés de George Bush dans la Guerre en Iraq, mais ce subterfuge empêche la recherche légale sur l’évènement, puisque le Congrès ne possède pas l’autorité pour requérir le témoignage de l’OTAN ou de l’ISAF comme il pourrait le faire avec le Pentagone. Une source du Comité de Services Armés du Sénat confirme que l’ISAF fait des recherches, et que le comité a sollicité « une information » – ce qui veut dire que rien ne sera sous serment - donc ne retenez pas votre respiration ou n’espérez quelque révélation dramatique une fois que la recherche sera effectuée.

J’ai aussi pris contact avec le bureau de presse du Comité de Services Armés de la Chambre pour voir si une audience avait été planifiée sur ce crime. La réponse est non, bien que la préposée de presse m’ait demandé de lui envoyer les détails de l’incident (ce qui n’est pas un bon signe sur la manière dont les membres et le personnel de la Chambre lui prêtent beaucoup d’attention – les meurtres ont déclenché des manifestations estudiantines dans tout l’Afghanistan, une protestation formelle du bureau du président Hamid Karzai, et à une recherche du gouvernement afghan, qui a conclu que des étudiants innocents avaient été menottés et exécutés, et sans doute cela a contribué à un appel du gouvernement afghan pour que soient inculpés et exécutés les soldats américains qui tuent à civils afghans.)

Le temps presse pour que des gens ayant une conscience se lèvent face à cette aventure impériale qui maintenant peut sans problème s’appeler la Guerre d’Obama à l’Afghanistan. Beaucoup d’hommes et femmes en uniforme en Afghanistan savent que neuf enfants afghans ont été capturés et assassinés par les Etats-Unis. en décembre passé à Kunar. Probablement il existe des gens qui ont été impliqués dans la planification et la réalisation de cette opération criminelle qui sont écoeurés par ce qui s’est passé. Mais ces gens se taisent jusqu’à présent soit par peur, ou simplement parce qu’ils ne savent pas à qui s’adresser : si vous avez une information vous pouvez vous mettre en rapport avec moi. Il y a aussi des nombreux journalistes en Afghanistan et à Washington qui pourraient enquêter sur cette histoire. Ils ne le font pas. Ne me demandez pas pourquoi. Demandez peut-être leurs patrons de presse.
Fuente:

Dave Lindorff est un journaliste de la région de Philadelphie, on peut consulter sont travail dans
. Pour le contacter
.
Traducido del inglés para Rebelión por Germán Leyens
et traduit de l’espagnol et de l’anglais par danielle Bleitrach pour changement de société.
http://www.counterpunch.org/lindorff03042010.htmlwww.thiscantbehappening.netdlindorff@yahoo.com

3 commentaires:

  1. Et nos medias, qui lavent plus blanc que blanc, au service exclusif de la justice impérialiste: combien sont-ils payés pour se taire, désinformer, pratiquer l'omerta? Et par qui? Au service de la vérité? Ou au service du crime commandé par Washington ! Qui se relaient avec le même zèle, la même unanimité, et exclusivement pour dénoncer un suicide politique à CUBA!
    Ailleurs, là où les troupes US assassinent civils et enfants, pas un mot, pas une analyse, pas un geste de compassion: on ferme les yeux, les caméras, les micros.
    Messieurs les américains: TUEZ EN PAIX !
    No pasa nada !!!!

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  2. Je ne savais pas qu'une telle horreur avait pû avoir lieu, sans qu'un seul média en parle. Et voilà ce qui me préoccupe vraiment: le silence complice des média, et notre propre silence. Celui d'une société qui a perdu la capacité (où la force, ou je ne sais quoi) de s'indigner. Merci.

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  3. Indépendamment des traitements quotidiens oraux ou futurs administrés par voie injectable, ceux-ci nécessitent des visites de soins de santé pour les médicaments et une surveillance de la sécurité et de la réponse. Si les patients sont traités suffisamment tôt, avant que beaucoup de dommages au système immunitaire ne se soient produits, leur espérance de vie est proche de la normale, tant qu'ils continuent à recevoir un traitement efficace. Cependant, lorsque les patients arrêtent le traitement, le virus se rétablit à un niveau élevé chez la plupart des patients, parfois associé à une maladie grave, car je suis passé par là et même par un risque accru de décès. Le but de «guérir» est en cours mais je crois toujours que mon gouvernement a fabriqué des millions de médicaments ARV au lieu de trouver un traitement. pour la thérapie et le suivi continus. Les ARV seuls ne peuvent pas guérir le VIH, car parmi les cellules infectées se trouvent des cellules mémoires CD4 de très longue durée et peut-être d'autres cellules qui agissent comme des réservoirs à long terme. Le VIH peut se cacher dans ces cellules sans être détecté par le système immunitaire de l'organisme. Par conséquent, même lorsque l'ART bloque complètement les cycles d'infection ultérieurs des cellules, les réservoirs infectés avant l'initiation du traitement persistent et, à partir de ces réservoirs, le VIH rebondit si le traitement est arrêté. "Guérir" pourrait signifier un traitement d'éradication, ce qui signifie débarrasser complètement le corps du virus du réservoir ou un traitement VIH fonctionnel, où le VIH peut rester dans les cellules du réservoir mais le rebond à des niveaux élevés est empêché après une interruption du traitement. croit qu'il y a un espoir pour les personnes souffrant de cancer, le VIH, le sida, l'herpès, le diabète, l'hépatite, j'ai lu sur lui en ligne comment il guérit Tasha et Tara alors je l'ai contacté sur drituaherbalcenter@gmail.com crois moi c'était facile j'ai bu son phytothérapie pendant deux semaines et j'ai été guéri juste comme ce n'est pas le Dr Itua un homme merveilleux? Oui il l'est! Je le remercie tellement si je vais vous dire que si vous souffrez de l'une de ces maladies, contactez-le, il est gentil.

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